De Quoi Est Morte Anne Philipe
De Quoi Est Morte Anne Philipe – Anne Philipe, écrivain et épouse de l’écrivain français Gérard Philipe, est décédée d’une hémorragie cérébrale le lundi 16 avril dans un hôpital parisien. Le 20 juin 1917, elle entre dans le monde à Bruxelles. Une pierre plate penche vers l’eau au pied de Ramatuelle. Anne Philipe s’empare de cette Méditerranée qu’Homère surnommait « vineuse » en force d’être bleue à l’heure où le soleil embrase les paupières closes et où les cigales lacèrent le silence.
Chaque fois qu’elle nage une brasse plus loin vers la mer, chaque seconde de joie qu’elle éprouve en nageant, est une victoire sur quelque chose qui va bientôt disparaître. Ses romans, son regard d’obsidienne intense jusqu’à l’horreur et son sourire d’éternelle fiancée nous disent tous la même chose : qu’il ne faut pas céder ne serait-ce qu’une milliseconde de temps ou un rayon de soleil au vide qui, tôt ou tard, ça y est, règle sa nuit.
Anne Philipe est fiancée au jeune héros solaire des années 1950, mais elle est aussi fiancée au soleil, la star. l’adore, et il l’adore en retour. Nous pouvons l’imaginer dans ses jupes d’été et sa frange persistante alors qu’il rit et défile avec son Lorenzaccio dans les modes somptueuses du jour.
De Quoi Est Morte Anne Philipe : Hémorragie Cérébrale
Voici venir l’horrible. Malheureusement, le comédien-soleil est décédé à un jeune âge. Vu la courte durée des plaisirs de midi, notre impatience est stimulée par la consolation de brandir les deux enfants blonds restants, parmi lesquels la future comédienne Anne-Marie, vers la lumière et le besoin de fixer les instants passés. Le Temps d’un soupir (Folio, 1963) a permis aux millions de fans de Gérard de lui rendre visite sur son lit de mort et de partager ses pensées et ses sentiments les plus intimes.
L’analyse d’Anne Philipe se prolonge au-delà de ces catégories. Elle écrit dans la lignée de Duras et Nathalie Sarraute, toutes deux fascinées par l’intangibilité du vivant et de l’inanimé, et traduit par des mots ce qui autrement nous manquerait totalement : l’esprit d’un lieu, par exemple, ou d’une cour pavée. près du Sénat, ou une réunion en Union soviétique ou au Turkestan, ou une fièvre minuscule et infinie (Ici, là-bas, ailleurs, Folio, 1974).
L’auteur d’Un été au bord de la mer (Folio, 1977) est enchanté par l’expérience d’instants radieux qui lui serrent le cœur car il lui rappelle la mort, la mort qui attend à chaque coin de rue dans les romans d’Anne Philipe et qui vient de le saisir comme rapidement comme “un serpent avale un lapin”, comme elle l’a dit. Anne-Marie Philipe, de son prénom Philip, est une actrice et écrivaine française née le 21 décembre 1954 à Boulogne-Billancourt.
HISTOIRE
Le 21 décembre 1954, Anne-Marie Philip entre dans ce monde à Boulogne-Billancourt, Hauts de Seine, France. Elle est née des acteurs et cinéastes Gérard Philipe (1922-1959) et Anne Navaux (1917-1990). Son frère cadet, Olivier, est venu au monde le 9 février 1956, faisant d’elle l’aînée de deux enfants.
Anne-Marie Philip a été fortement marquée par les liens de son père avec le monde du théâtre grâce à son statut de fille de Gérard Philipe, le légendaire Cid. Le voir jouer lui manquait, mais elle était très attentive, enfant, aux compliments qui lui étaient destinés, apaisée par les vers du Cid et le conte du Petit Prince.
Anne-Marie Philipe n’avait que cinq ans lorsque survint le drame de la mort de son père, révélé en 1964 lorsque sa mère Anne Philipe écrivit Le Temps d’un soupir, une méditation sur l’amour et la mort. Son père étant président du Syndicat des acteurs français, elle passe son enfance dans le lieu mythique de la rue de Tournon, où ses fans se réunissent pour le voir jouer. De l’autre côté de l’Oise, à Cergy, sa famille possédait également un magnifique hôtel particulier bourgeois.
On ne sait pas comment les deux enfants ont grandi dans l’ombre massive d’un père devenu une légende, mais Anne-Marie révélera plus tard : “Pour moi, mon père m’a donné la connaissance très tôt, du vide, de la brutalité sentiment de solitude, la conscience de l’inconnu, mais aussi le souvenir de la vieille Ford qui nous emmenait tous les jours à la plage et qui sentait le vieux cuir.”
Le carrelage noir et blanc glacé de ma salle de bain parisienne. Les odeurs herbeuses et brumeuses de Cergy. Anne-Marie Philip, qui s’est toujours intéressée à la biologie, s’est d’abord orientée vers une carrière dans le domaine scientifique. Elle prend la décision qui changera sa vie de devenir actrice. Elle doit tenter sa chance si elle veut établir sa réputation. Sa relation avec sa mère est parfois intense et tendue, mais sa mère soutient sa décision.
Les médias commenceront à lier Gérard Philipe à sa fille, louant la jeune débutante pour ses talents et commentant la ressemblance frappante entre les deux. Le portrait d’Anne-Marie Philipe de l’Infante du Cid/Reine dans Ruy Blas est une véritable continuation de l’œuvre de son père. Elle est également apparue dans des pièces modernes comme Lundi, 8h et des classiques comme L’Annonce fait à Marie de Paul Claudel et L’Alouette de Jean Anouilh.
Anne-Marie Philipe a également commencé sa carrière d’actrice à un jeune âge. En 1976 il a joué Mademoiselle Varthon dans le film La Vie de Marianne. Puis en 1977, elle est à La Maison des autres, et en 1978, elle est à Mazarinin. Elle joue souvent le rôle principal, mais sa filmographie est assez variée ; en fait, elle apparaît dans des films avec tous les acteurs connus de plusieurs générations.
Elle est grande, très fine, et se voit confier des rôles bourgeois, comme la comtesse Potocka dans Guy de Maupassant et la femme du gouverneur dans La Veuve de Saint-Pierre. Anne-Marie Philipe a contribué à la conception des rétrospectives honorant son père, ainsi qu’à l’inauguration des institutions portant le nom de son père, Gérard Philipe. Elle partage son temps entre Paris et la Normandie, où elle peut s’adonner à son hobby équestre.
Jérôme Garcin, journaliste, auteur, ancien rédacteur en chef de L’Express et actuel rédacteur en chef adjoint et chroniqueur du Nouvel Observateur, est son mari. Il a écrit plusieurs livres, dont Intimate Theatre, dans lesquels il professe son amour pour elle. Anne-Marie Philipe a rendu hommage à ses parents en 2007 et 2008 en lisant sur scène Le Temps d’un soupir.
Elle déclare simplement qu’elle se sent prête à lire le livre de sa mère à ce moment de sa vie, et elle partage sa motivation à le faire devant témoins : J’ai choisi de lire ces mots devant témoins pour qu’ils sachent à quel point je les aime, combien ils me manquent, combien ils nous manquent.”
Paru récemment, Correspondance 1946-1978 est un recueil de lettres entre Philipe et Georges Perros, avec une introduction de Jérôme Garcin et des annotations d’Anne-Marie Philipe. Ses expériences à l’étranger lui ont ouvert les yeux sur les injustices mondiales telles que les dures réalités du colonialisme et le péril posé par la course aux armements. Celle qui ne cède pas au sentimentalisme sera une femme qui se soucie profondément des problèmes auxquels notre monde est confronté aujourd’hui.
L’auteure française Anne Philipe est née Anne Marie Nicole Ghislaine Navaux en Belgique. Avant de s’installer en France en 1939, Anne Philipe a fréquenté l’école en Belgique. Elle a épousé Gérard Philipe, comédien et acteur de cinéma bien connu décédé en 1959, en 1951. Caravane d’Asie a été publié en 1955 et est basé sur ses journaux intimes de 1948, lorsqu’elle est revenue en Inde par la route de la soie après avoir passé un an en Chine.
Elle fut la première Française à traverser le Sin-Kiang avec une caravane de marchands en route vers le Cachemire. Anne Philipe, avec Jean Rouch, est à l’origine de la création du Comité du film ethnographique et a écrit plusieurs documentaires centrés sur l’Asie et l’Afrique. Des reportages sur Cuba, le Venezuela et le cinéma japonais, ainsi que des évaluations de films et documentaires scientifiques pour un temps dans Les Lettres françaises, ont paru dans des publications telles que Le Monde et Libération.
Elle a également écrit le récit autobiographique Le Temps d’un soupir en 1963 et le roman Les Rendez-vous de la colline en 1966. En 1990, Anne Philipe décède. Le Temps d’un soupir, sorti en 1963, est rapidement devenu un best-seller. Anne Philipe, dont le mari était l’acteur Gérard Philipe et qui est mort d’un cancer en 1959, a consacré 100 pages à revisiter ses dernières semaines. Malgré le poids émotionnel du sujet (l’amour, la maladie, la mort, etc), l’écriture évite le mélodrame et le partage excessif.
Et a transformé cette malheureuse tournure des événements en un chef-d’œuvre littéraire en utilisant des mots qui traquent tous les hauts et les bas de l’émotion pour à la fois réveiller et apaiser la douleur : “Je me contredis continuellement. Je veux être libéré de la douleur d’être sans toi.
Le succès du Temps d’un soupir, récit contemporain du nouveau roman et précurseur d’une certaine littérature intimiste, ne peut être attribué qu’à l’immense popularité de Gérard Philipe ; cela peut aussi être attribué à la qualité de son écriture. Anne-Marie Philipe, la comédienne qui met en scène cette matière, affronte les esprits de ses défunts père et mère. Sa mère est décédée en 1990.
Exploiter le lien familial et avoir trop de compassion sont des dangers potentiels. Dans les premières minutes de l’émission, les tensions sont rapidement apaisées. Elle lit le manuscrit de sa mère assise très droite et calme à une table recouverte d’une nappe rouge, la couleur de son chemisier. Et le régal visuel et auditif qu’il procure est une véritable expérience théâtrale. Dans ce cas, le conflit est entre la fille et l’actrice, ou entre ses sentiments et sa performance.
En disant ces choses, qui sont probablement accablantes pour elle, elle montre très peu de signes de l’agitation qui doit s’accumuler en elle. Entre chaque extrait, elle fait une pause, lève la tête et regarde silencieusement le public comme pour le convaincre qu’elle a été prise en charge par l’actrice. Une soirée d’hiver dans le jardin du Luxembourg wtémoigne que ses parents font un pacte : “Nous essaierons d’être élégants si un jour nous sommes malheureux.” D’un ton fort et assuré, elle revivait le traumatisme une fois de plus sans broncher.
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